Until 2019, he was the most successful of the drivers still competing. Three times World Champion and five-time European Champion, the Italian Marco Ardigo has chosen to end his career at the age of 36, after more than two decades at the highest level of competition.

Was it a difficult choice to suddenly stop racing?

Difficult is not the word, as this choice has been carefully considered. I think it was the right time, that’s all! I took into account many parameters: my age, the physical condition necessary to stay at the top, my motivation, my new professional activity… What I was sure of was that I wanted to stop while still being able to fight at the highest level. I didn’t want to overdo the season. I didn’t see myself racing without pursuing the goal of getting on the podium, of winning.

Lonato is a rather symbolic place for you. Did participating in your last World Championship on this circuit create a special emotion?

Of course. In a way, the loop is closed! I live about an hour from South Garda Karting and it is mainly where I competed in my first races over 20 years ago. The tribute and applause I received during the Driver’s Presentation and during the briefing moved me a lot. Participating in this event was very important to me, as I had some unfortunate experiences in the previous two World Championships. Obviously, my goal was to win or at least to get on the podium. But I had to be satisfied with 7th place. However, I am finishing after another success in 2019, during the WSK Super Master Series.

What will be your main activity from now on?

I will dedicate myself even more to training young Drivers within the Tony Kart Junior Team. For two seasons now, the OTK group has given me the opportunity to work with the Mini drivers. It is a job that fascinates me and makes me want to be 100% involved. Of course, working with very young Drivers is difficult. They lack maturity and often have difficulty applying what I tell them. You have to be a teacher, it’s really interesting, in addition to allowing me to stay in the karting world, which I love!

To what do we owe this long period with the Tony Kart team?

I joined the OTK group in 2004 running under the Kosmic colours, before moving to Tony Kart in 2005. I have never wanted to go elsewhere. Tony Kart has been my second family for 15 years! It is an exceptional team at all levels: equipment, presentation, organisation, rigour, track record, professionalism… Tony Kart has inspired many teams. Even if I won’t be driving anymore, I’m happy to stay with them in another role

Choisir d’arrêter subitement de courir, est-ce une décision difficile à prendre?

Difficile n’est pas le mot, puisque ce choix a été mûrement réfléchi. Je pense que c’était le bon moment, voilà tout ! J’ai pris en compte beaucoup de paramètres: mon âge, la condition physique nécessaire pour rester au top, ma motivation, ma nouvelle activité professionnelle… Ce dont j’étais sûr, c’était de vouloir arrêter tout en étant encore capable de me battre au plus haut niveau. Je ne voulais pas faire la saison de trop. Je ne me voyais pas courir sans poursuivre l’objectif de monter sur le podium, de gagner.

Lonato est un lieu assez symbolique pour vous. Le fait de participer à votre dernier Championnat du Monde sur ce circuit, est-ce que cela a engendré une émotion particulière?

Bien sûr. En quelque sorte, la boucle est bouclée ! J’habite à environ une heure de South Garda Karting et c’est principalement là que j’ai disputé mes premières courses il y a plus de 20 ans. L’hommage et les applaudissements que j’ai reçus lors de la présentation des pilotes et au moment du briefing m’ont beaucoup ému. Participer à cette épreuve me tenait vraiment à cœur, car je restais sur des expériences malheureuses lors des deux précédents Championnats du Monde. Évidemment, mon but était de gagner ou tout au moins de monter sur le podium. Mais j’ai dû me satisfaire de la 7e position. Je pars toutefois avec un nouveau succès obtenu en 2019, lors de la WSK Super Master Series.

Quelle sera désormais votre principale activité?

Je vais me dédier encore davantage à la formation des jeunes pilotes au sein du Tony Kart Junior Team. Depuis deux saisons déjà, le groupe OTK m’a donné l’opportunité de travailler auprès des pilotes engagés en Mini. C’est un travail qui me passionne et qui me donne envie de m’investir à 100%. Bien sûr, travailler avec des très jeunes pilotes est difficile. Ils manquent de maturité et ont souvent du mal à appliquer ce que je leur dis. Il faut être pédagogue, c’est vraiment intéressant, en plus de me permettre de rester dans le milieu du karting, celui que j’aime !

À quoi doit-on cette si longue longévité avec l’équipe Tony Kart?

J’ai intégré le groupe OTK en 2004 en courant sous les couleurs Kosmic, avant de passer chez Tony Kart en 2005. Je n’ai jamais eu envie d’aller voir ailleurs. Tony Kart est ma deuxième famille depuis 15 ans ! C’est un team exceptionnel à tous les niveaux: matériel, présentation, organisation, rigueur, palmarès, professionnalisme… Tony Kart a inspiré beaucoup de teams. Même si je ne vais plus piloter, je suis heureux de rester avec eux, dans un autre role.

© Photo FIA Karting / KSP

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